Le monde ne mourra pas par manque de merveille mais uniquement pas manque d’émerveillement.*

 

La médecine

Je suis devenu médecin, j’ai dévoré toutes ces connaissances fascinantes, la spectaculaire embryologie, la bouleversante physiologie et l’énigme biochimique. Je fais hommage a tout les spécialistes qui mon enseigner le déroulement pathologique. Et je fais des louanges à l’incroyable efficacité des traitements, surtout pour toute ce qui concerne les intervention à court terme. Mais justement dans le domaine de la thérapie l’image du médecin qui se dégage de la science médicale, avec sa dépendance de l’industrie pharmaceutique, l’ambition de tenir la meilleur solution en main, cette approche n’enveloppe pas entièrement l’esprit humain. La thérapie a besoin du non-scientifique, de la culture, de l’art, de la littérature et de la poésie.

 

L’homeopathie 

Je suis devenu médecin-homéopathe, j’ai adoré le concept de l’image unique de la personne et le reflet de cette création dans la nature, le soi dit similium. La grande force de l’homéopathie est ce dévouement et acharnement de trouver le remède unique `similaire’ à l’image unique du patient, image qui englobe la totalité des symptômes et phénomènes. Cette approche phénoménologique, si prêt de la tendance de notre conscience; l’art de former du chaotique “tout” une seule image. Cette force ‘centrifuge’ est respecté dans l’entretien homéopathique et engendre ainsi une thérapie qui renforce l’être humain dans sa conscience du soi.  Le grand effort de Hahnemann -fondateur de l’homéopathie a la fin du 18ème siècle-, de compléter son système avec une pharmacopée ‘absolu et complet -donné par Dieu-’, en accord avec les aspiration de son époque et l’influence de la Franc-Maçonnerie, a apporté dans les cercle homéopathique une doctrine hermétique, fermé pour toute forme de multidisciplinaritée. Je cherche a ouvrir le dialogue.   

 

L’acupuncture

Finalement je suis devenu médecin-acupuncteur, la sagesse de la Chine antique, le vision holistique, si proche à l’homme m’a enchanté, mes maîtres m’ont enseigné une vision plus globale de l’être humain. Le dialogue pointu avec la peau, manièretissu nuancé et spéciale de “communiquer” avec le cerveau pourrait être un champs de recherche avancé. Mais la aussi,  les points et des méridiens où règne l’énergie vitale comme décrit dans les annales, concept tout à fait suffisant pour pratiquer, mais un concept qui doit être entendu dans son contexte et son époque -issue de recherche historiographique- est une barrière mémo-historique et ouvrir le regard au delà de ce respect pour nos ancêtres nous feront voir les ‘méridiens et points’ de nos jours. 

 

L’écoute du patient

J’aime -par contre- toujours énormément écouter mes patients, cela évoque en moi plein de choses, des choses qui ne représentes pas toujours une catégorie et qui souvent ne portent pas (encore) un nom. J’aime que des idées de médecin, d’homéopathe ou de acuponcteur flottent dans mes pensées en écoutant mon patient, accompagnée de toutes les pensées issues de multiples autres spécialités, psychologiques, psychiatriques, et du riche domaine des penseurs autonomes qui traversent mon champ d’observation. L’écoute et la compréhension s’approfondent quand on repousse le moment ou le besoin de diagnostiquer. 

 

On regarde ou?

Comme le décrivait si joliment François Julien, au sujet d’une idée de la culture antique Chinoise, que la vraie beauté n’est pas dans le nue, ni dans le tissu, mais entre le corps et le vêtement, la ou la manière dont le corps se plie autour du corps, dans ce vide entre corps et tissu se situe la vrai beauté de l’ensemble. Le tissu en cachant le corps le révèle, le corps suggère sa fonction par la forme du tissu.

 

On regarde quoi?

Mon écoute ressemble à cette image. Ainsi, par exemple, comprendre que dans un certain cas ce n’est pas le contenue du mauvais comportement de la mère envers son enfant, ni l’interprétation de disons Freud, sur le rôle de mère dans le développement d’un enfant, qui déterminent l’évaluation juste du récit du patient qui parlent des malentendus avec sa mère, mais la manière dont la maman et son enfant sont situé, leur position et relation dans un “vide” qui va former une image tout à fait unique de précisément ce patient.

 

Une histoire

 Les images éphémères seulement visible par l’écoute ouverte sans préjugé, sans diagnostic. Des image bien sûr inclus dans les théories, mais de la même manière qu’une peinture de van Gogh et inclus dans l’histoire de l’art, mais pas rendue visible par cette discipline. Et la jouissance de cette peinture sera seulement atteinte en présence la la peinture même. 

 

Comprehension

 La vrai et profonde efficacité d’une thérapie sera donc dépendant de la profonde appréciation des images spécifiques et individuelles et non une application ‘aveugle’ de théories, de techniques ou  de pratiques. L’histoire du patient surpasse en force d’expression, toute symbolique, connaissance ou expertise. C’est seulement après l’art de l’écoute que des techniques (à dose homéopathiques) font preuve d’une certaine utilité.

 

Métamorphoses

Le travail thérapeutique,  la métamorphose des images évoquées pendant les séances se déroule par l’introspection et par la compréhension intelligente. Jamais par une adaptation à une forme fixe, mais par la force de la conscience qui elle-même consiste justement à former des représentations chargées de signification et de force motrice.

 

 

Illustration: Peinture, Marc Chagall (1887-1985)

 Citation: Documentaire, *Passe-moi les jumelles »; Vincent M